Le modèle terminé, le 1er février 2018 |
La 130 D 953 réelle au dépôt de Bergerac. |
La 130 E 569 à l’aspect identique à une 130 D, à l’exception du diamètre des roues accouplées. Cette photo dévoile bien les détails à l’avant et sur le côté gauche. Notez les cylindres fortement inclinés. |
Tout récemment, je me suis soudain rendu compte qu'à partir d'une 130 Fleischmann qui végète depuis longtemps dans mon fourbi et des éléments restants de mon kit de Mikado Etat (chaudière, tablier et abri), je pourrais faire une machine 130 D du P-O-qui-me-plaît-bien. |
Le diagramme de la 130 D |
Les principales caractéristiques de la 130 D |
KIT-BASHING à LAVAUFRANCHE |
Les 130 D et E du P.O. ont été construites par transformation d’anciennes 030 dont n’ont été conservés que le châssis et les essieux accouplés, de 1911 à 1914 dans les ateliers de la compagnie. La chaudière et l’abri sont très proches de ceux de la 230 G, ce qui donne à ces « Mogul » une allure « moderne » malgré le porte-à-faux à l’avant (on peut observer cette même caractéristique sur les 130 des autres compagnies, souvent aussi obtenues à partir d’anciennes 030). La seule différence entre les 130 D et E du P.O. est le diamètre des roues accouplées : 1, 65 m pour les 130 E et 1, 35 m pour les 130 D. Les tenders (type 10 H) portaient le même numéro que les machines qu’ils accompagnaient. Ils avaient également été reconstruits à partir d’anciens matériels du P.O. Ces machines constituèrent de très petites séries : 10 exemplaires pour les 130 D et 20 pour les 130 E. Sur les 20 locos 130 E, les 5 dernières ont toutefois été construites par l’industrie privée en 1914.
|
PREMIER ÉPISODE |
Modèle de base – Le modèle d’origine, dont le châssis moteur sera utilisé pour la construction. |
Boîte d’origine avec sa Réf. – La B.O. notez bien sa référence. |
Désassemblage – Le modèle vu de dessous. Pour désassembler, ôter comme c’est fait ici la vis sous le bloc-cylindres et les deux plus petites à l’arrière, vers les tampons. |
Châssis moteur – Le châssis moteur, pièce maîtresse de cette construction. En comparant avec la photo de la loco réelle, on voit bien la forme identique des contrepoids sur les roues accouplées. |
Présentation sur diagramme – Présentation du châssis et de l’abri sur le diagramme. Comme sur le modèle Fleischmann d’origine, le moteur n’occupera que le volume inférieur de l’abri. |
Autres éléments Fleischmann – Pour l’instant, je conserve les pièces emboîtées sous les caisses à eau, elles pourraient bien re-servir. La pompe à air est très bien reproduite, conservons-là. |
Eléments réunis – Voici pêle-mêle les éléments extraits de mon fourbi que je compte utiliser pour cette construction. |
L’abri 141 C MT – L’abri provenant de mon ancien kit de 141 C « Etat ». Je projette de l’utiliser, après avoir « comblé » la partie supérieure des côtés avec du plasticard et re-percer les fenêtres aux bons emplacements. |
Bloc-cylindres 141 R – Je projette d’utiliser ce bloc-cylindres de 141 R Jouef comme base pour refaire celui de la 130 D. |
Cheminée MT Réf. chem 08 – Cheminée M.T. Réf. chem 08, à reprofiler au tour après soudure d’une rondelle pour la collerette au-dessus. |
Roues de wagon TP – Ces roues de wagon « T.P. » Fleischmann sont du bon diamètre (9, 5 mm). Elles pourraient faire l’affaire, après diminution de la hauteur de leur boudin. |
LE POURQUOI DU COMMENT |
Comme évoqué au tout début, la 130 TA Fleischmann est dotée d’étonnantes performances pour un si petit modèle. On ne s’attendrait pas à ce que ce petit engin puisse tracter de longs convois, la taille de son moteur est bien modeste, et pourtant je vous l’assure : ELLE ASSURE ! Et pas dans un rythme effréné, non. Même le transfo « à donf », qu’elle soit haut-le-pied ou qu’elle tracte un convoi, même allure tranquille et en souplesse d’une vapeur comme nous apprécions. Ché pas vous, mais les « souris affolées » c’est pas ma tasse de thé. |
REMPLACEMENT DU BLOC-CYLINDRES |
1 – Dépose du bloc-cylindres d’origine. |
2 – Suppression de la partie centrale d’un bloc-cylindres de 141 R Jouef ancienne. |
3 et 4 – Confection d’une bande de laiton (épaisseur 1 mm) largeur 10 mm, longueur 32. Les deux extrémités sont repliées à une distance de 5 mm du bout, et s’emboîtent serrées au-dessus des tiroirs, donnant l’inclinaison caractéristique des cylindres/tiroirs. |
5 et 6 – Les cavités sont remplies au Sintofer, qui solidarise les 3 éléments. Pendant la prise, la distance entre l’axe des cylindres doit être bien maintenue à 27 mm. |
7 et 8 - Pour vérifier, les cylindres et tiroirs sont percés aux diamètres appropriés pour y engager provisoirement l’extrémité des tiges de piston et de leur glissière, ainsi que les supports de tige de tiroir. Ainsi, on peut monter le nouveau bloc-cylindres et faire fonctionner les embiellages, toujours avec leur crosse de piston et glissière « simples » pour le moment. |
9 – A ce stade, donner la forme « plate » au côté des tiroirs, à l’aide de fraises et de limes. |
10 et 11 – Agrandir le trou des tiges de piston pour l’adapter au diamètre des nouvelles (pièces de 141 TA Jouef) : percer de part en part au diamètre 1,10 mm. |
12 et 13 – Coller des contre-tiges de piston à l’avant (Réf. M.T. div 76). Percer le trou à côté pour recevoir la soupape de fond de cylindre, et au centre des tiroirs pour recevoir la leur (obtenue avec des vannes M.T. Réf. vol 06 dont on coupe le volant) |
14 – Sous les cylindres, percer et coller des petits « U » en fil maillechort Diam. 0,7 mm pour figurer les purgeurs. Préparer les gros conduits qui partiront du bloc (percer un trou derrière le tiroir) et aboutiront sous la boîte à fumée. Le fil électrique rigide de section « 2,5 carré » convient parfaitement en diamètre et pour conserver sa mise en forme. |
REMPLACEMENT DE L’ESSIEU DU BISSEL |
15, 16 et 17 – Après avoir déboîté l’essieu d’origine, retirer la pièce-support en plastique encliquetée sur le châssis (l’ôter par le haut). Il faudra la réutiliser, après avoir arasé les parties qui empêcheraient de la faire descendre pour la re-positionner en fonction du nouveau diamètre de roue. Il ne restera de cette pièce que ce que l’on voit sur ces 3 photos. |
18 – Sur le châssis en Zamac, araser les ressorts à lames (devant la fixation du support de glissières), ainsi que la colonne avec son ampoule d’éclairage. |
19 – Vue en élévation du châssis après repose de la pièce-support de l’essieu. Comme elle coulisse de haut en bas sur des logements du châssis, on a pu la descendre pour son nouvel emplacement. |
20 – Tenant à conserver des prises de courant sur toutes les roues, j’en ai refait avec des sections de fil de bronze phosphoreux, soudées sur les lamelles d’origine que j’ai précédemment sectionné car elles se retrouvaient bien au-dessus des nouvelles roues. |
21 – Le châssis est posé sur un coupon de voie, de façon à fixer la pièce-support de l’essieu du bissel exactement à la bonne hauteur, l’ensemble étant parfaitement horizontal. Je la bloque alors avec 3 points de colle cyano. |
ESSAI D’ADAPTATION DE L’ABRI DE MIKADO ÉTAT M.T. |
22 - Colmatage de la partie supérieure des côtés et de leur arrondi avec la toiture, au moyen de Plasticard et de Sintofer. |
|
|
CHAUDIÈRE ET CHEMINÉE |
|
28 – La cheminée doit être remplacée, car elle doit être plus haute que celle de la TA. J’ai formé celle-ci après avoir fait prendre de la soudure d’étain autour de sa partie haute. |
MOTEUR ! |
Si je m’attendais à des difficultés ? Oui, et je suis servi. Si l’abri de Mikado Etat cache bien l’arrière du moteur Fleischmann d’origine, par contre l’adoption du corps cylindrique de 141 TA Jouef ne le permet pas. Pas assez de place dans la boîte à feu. Ah – Ah ! Une seule solution : remplacer ce moteur par un plus petit. Il faudra donc faire abstraction des étapes N° 23 à 26 du 2ème épisode. |
|
|
34 et 35 – Après présentation du châssis et du moteur sur le diagramme, traçage de l’emplacement du moteur. |
36 – Après sciage du corps cylindrique entre le dôme et la sablière arrière (raccourcir de 4 mm), recollage puis renfort au Sintofer à l’intérieur. |
37 et 38 – La partie cylindrique est comblée jusqu’au début de la boîte à feu, au moyen d’une section de tube sciée en long. |
39 et 40 – Ajustement de l’abri en fonction de la taille de la boîte à feu. |
41 – Des côtés de foyer en Plasticard peuvent à présent être collés. |
42 – Le corps cylindrique, prêt, reçoit déjà sa nouvelle cheminée et dans une future étape les petits éléments, tringles de commandes, tuyauteries… |
|
JEU SANS FRONTIÈRE |
« Mais où sont mes racines, Nashville ou Belleville ? » chantait notre vieux pote Eddy. Et Trenet : « Cher village de notre enfance ». Le mien c’est Archelange, Jura. Ouais, « racontes pas ta vie ». Si, écoute, ça va te parler, ami. |
Sur une locomotive réelle, le tablier n’est qu’un assemblage de tôles sur une ossature légère, dont le rôle est de supporter certains éléments disposés de part et d’autre du corps cylindrique, tout en faisant office de coursives pour les mécaniciens, chauffeurs et ouvriers chargés de l’entretien. |
43 - Après avoir mis en forme une extrémité de deux sections de tube en laiton diamètre 4 mm afin qu’elle plaquent bien sur l’arrondi, les tubes sont passés à travers les trous du tablier. Un point de colle cyano les immobilise dans la bonne position. On voit bien la vis à filet profond en laiton, qui maintient le tablier au corps cylindrique pendant l’opération . |
44 – Pour exécuter les soudures sans que « tout se barre », l’ensemble est immobilisé dans une boîte en plastique de dimensions telles que ça ne peut rouler sur un côté. Des poids empêchent également tout déplacement désagréable. Les soudures sont faites promptement, afin de ne pas trop chauffer les tubes au contact de la boîte à fumée en plastique. |
45 - L’opération se termine par le tronçonnage du surplus en longueur. |
46 – Vue de l’avant du tablier, montrant les deux conduits soudés à leur bonne place. |
47 - Si vous appréciez comme moi une plate-forme articulée entre machine et tender, c’est le moment de la confectionner (système « charnière-piano ») et la souder à l’arrière du tablier. |
|
49 et 50 – Vues des côtés. Accessoires M.T. choisis et soudés dès maintenant au tablier, gage de bonne solidité : marchepieds Réf. march 05 (il faut 2 ensembles, car on utilise 2 paires de « longs »), injecteurs Réf. inj 02 (côté droit) et inj 03 (côté gauche), réservoirs principaux Réf. C 08. |
51 et 52 – Comme berceau de boîte à fumée, j’ai utilisé la Réf. M.T. eta 04. Les coins à l’avant doivent être rognés pour les ajuster aux conduits. |
53 – La pièce, réalisée d’après le plan ci-joint, vue de dessus. |
54 – la pièce vue de dessous. |
|
56 – Le tablier est présenté à son tour pour vérifier sa bonne hauteur et son horizontalité. |
57 – Au tour du corps cylindrique (auparavant, ôter la tige filetée). L’abri est également posé. Ca commence à prendre forme ! Le tablier est déjà prêt à recevoir sa couche de peinture. |
La 975 s PO, photo tirée du livre de Lucien-Maurice Vilain sur les locomotives du P.O. |
Il vous plairait de voir ce modèle de 130 D en vrai pour voir ce que ça donne ? |
58 – Former une bride avec une section de fil d’acier ou de maillechort, un diamètre de 0. 5 mm est l’idéal. Le fil est recourbé en crochet pour être arrimé aux trous sur le tablier, bien tendu. Vérifier le bon fonctionnement. |
|
60 – Démonter le socle pour terminer les soudures sans risque de souder le socle au tablier. |
61 – Fraiser l’excédent des soudures, puis remonter le socle sur le tablier. |
62 – Emboîter l’abri et le corps cylindrique bien en place. |
63 – Coller l’abri aux languettes repliées vers le haut du socle, en faisant pénétrer de petites gouttes de cyano liquide entre les surfaces en contact. |
64 et 65 – Démonter l’abri, laisser le corps cylindrique en position. Ajuster une devanture creuse pour laisser la place au moteur dedans : soit en confectionner une avec des chutes de photogravure, soit comme je l’ai fait réutiliser une pièce existante. |
66 et 67 – Coller des cadres de fenêtres M.T. Réf. encf 04 b) pour les frontales ovales, et Réf. encf 09 pour les latérales (il faut 2 fois la Réf. pour avoir les 4 cadres nécessaires). La cyano étant prise, élargir les ouvertures d’abord à la fraise (ébauchage), puis avec des limes de Genève. |
68 et 69 – Poser les mains courantes (fil maillechort Diam. 0,4 et supports courts M.T. Réf. div 96). Ne pas oublier les petites, dans les coins à l’avant. Poser une grille pare-caténaire M.T. Réf. gril 01. |
|
71 - Déposer le dessous de châssis Fleischmann. Supprimer les lamelles qui alimentaient le moteur d’origine, à la place souder un micro-connecteur M.T. Réf. fan 13 (utiliser la partie avec la fiche femelle). |
72 – J’en profite pour couper les palpeurs des roues du bissel – que j’avais fait « pas très beaux – et les refaire plus propres en soudant les sections de fil bronze directement à la naissance des lamelles d’origine, sectionnées auparavant à ras du châssis. |
73 – Le moteur reçoit l’autre partie du micro-connecteur (celle avec prise mâle). Une fois le dessous de châssis remonté, les deux fiches à l’arrière sont branchées provisoirement. La machine pourra déjà fonctionner en autonomie, en attendant que le tender soit construit. |
|
75 – Inutile de déposer le moteur, il suffit de le masquer avant de peindre le tablier. |
76 et 77 – Pour cette opération de peinture, préparer auparavant la devanture. On peut poser un levier de régulateur (M.T. Réf C 19), un volant de marche, un indicateur Flaman (Réf. A 316)… |
|
79 – La devanture, prête à être collée dans l’abri. Le moteur sera bien dissimulé. Les pinailleurs vont-ils « chougner » parce qu’elle est trop en arrière ? |
Caractéristiques des 130 P. O tirées du livre de Lucien-Maurice Vilain sur les locomotives du P.O. |
En terminant les opérations sur le tablier, j’ai voulu confectionner le « bouclier » qui relie le tablier à la boîte à fumée, tout à l’avant. J’ai donc commencé à découper sur mesures une pièce en Plasticard, mais me suis alors rendu compte qu’en réalité ce bouclier et la partie verticale du tablier (la « contre-marche de l’escalier» si vous préférez) n’étaient qu’une seule et même pièce. Ce genre de détail peut avoir beaucoup d’importance pour le rendu de l’allure du modèle en l’observant depuis l’avant (voir la photo de l’avant de la 130 E au tout début de cette rubrique). Comment « rattraper le coup ? » Et bien je refais la pièce dans une chute de tôle de laiton, puis la soude au bord du tablier après avoir arasé (sur sa largeur seulement) la bordure du tablier qui dépasse légèrement au-dessus de la « contre-marche ». Une fois la soudure fraisée et limée, la surface des deux parties unies donne l’aspect d’une unique pièce. |
80 – Après découpe et ajustement précis de la plaque, puis remontage en la coinçant bien en place, elle est solidarisée à la partie verticale du tablier par deux points de soudure seulement. |
81 – Re-démontage pour terminer la soudure et limer la surface afin d’obtenir le plus possible l’aspect d’une seule pièce. Pose des mains-montoirs (fil maillechort Diam. 0,5). Pour représenter la « boule » au sommet, rien de tel qu’un support de mains courantes (M.T. Réf. div 96). |
82 – Une fois collé à la cyano, couper « à ras la boule » avec des pinces coupe-rase, et le tour est joué. |
83 – Coller maintenant des « caillebottis » sur les réservoirs principaux. |
84 et 85 – Inscriptions en décalcomanies et pose des tampons (M.T. Réf. T 19), de l’attelage factice et ½ accouplements de freins (M.T. Réf. att 01 ou 05 + att 08). Ne pas oublier de coller une petite passerelle (largeur = 15 mm, profondeur = 6) de visite de boîte à fumée, découpée dans de la tôle anti-dérapante M.T. Réf. div 57. |
86 – Une rondelle Diamètre = 10,80 - Diam. Trou = 6,50 - épaisseur = 0,40 est préparée pour représenter la collerette du dôme de sablière. |
87 et 88 – Le dessus est limé bien à plat pour supprimer l’arrondi et donner à ce dôme la forme caractéristique de « lessiveuse » des sablières des machines du P.O. |
89 – La rondelle est collée, puis une plus petite en son centre (Diam. 6,20 - ép. 0,40). |
90 – Pour représenter le couvercle de la sablière, coller un bouchon légèrement convexe Diam. 6,20 (ici, un plateau de tampon). |
91 – Collage définitif de la cheminée (voir sa préparation étape 28, et sa présentation étape 42), puis les éléments sur la porte de boîte à fumée (accessoires M.T.) : volant Réf. vol 05, plate-forme, marches et queue de serrage du volant Réf. TA 09, fanal acétylène Réf. fan 07, support de fanal Réf. div 44 et supports de main courante Réf. div 97 ou 96. |
92 et 93 – Pose des mains courantes : fil maillechort dressé Diam 0,4 (L’Octant), passé dans des supports courts M.T. Réf. div 96. La main courante est formée dans un seul fil qui « fait le tour », mais on peut aussi la faire en 3 sections : deux sections droites pour les côtés, et une en « U » pour la boîte à fumée. |
94 – Il est important de bien donner la forme de la main courante sur et autour de la porte de b.f. Pour cela, bien observer la photo de la 130 E réelle au début de cette rubrique. |
95 – Côté gauche, poser un boîtier commandé par la tringle venant de l’abri, juste au-dessus de la main courante (pour ce boîtier, on peut conserver celui – moulé d’origine – de la 141 TA). Poser un petit levier de commande de purgeurs juste derrière, et un autre levier de réglage d’échappement vers l’avant, collé sur la main courante. On trouve ces petits leviers sur la plaque M.T. Réf. lev 04. A la base du dôme de vapeur, coller une petite vanne, de laquelle part une tuyauterie en fil Diam. 0,4 qui contourne le corps cylindrique par-dessus et aboutit à la vanne de souffleur côté droit. |
96 – Côté droit, poser la vanne de souffleur (M.T. Réf. vol 07) à mi-hauteur, à la limite de la porte de b.f. A la base du dôme, poser la même petite vanne que du côté gauche. La tuyauterie qui en partira sera celle de la pompe à air, qui sera posée après assemblage définitif des 3 parties principales. |
97 – Ainsi équipé, le corps cylindrique peut être passé en peinture. |
Ce court épisode représente toutefois une étape d’importance, puisque la loco va effectuer ses premiers tours de roues dans sa nouvelle identité ; certes « en solo », puisqu’elle n’a pas encore de tender, mais elle est entièrement autonome. |
98 – Une tige filetée de 2 mm est maintenant collée dans le trou sous le corps cylindrique. |
99 – Une vis de 2 à tête fraisée est passée dans le trou de l’entretoise, dirigée vers le bas. Une goutte de cyano immobilise sa tête dans le logement de l’entretoise. |
100 – Avant de commencer à assembler, ne pas oublier de placer le berceau de boîte à fumée. |
101 – Le corps cylindrique étant posé à l’envers sur un bloc de mousse, poser le tablier dessous. |
102 – Poser maintenant l’entretoise, à l’envers. |
103 – Poser l’écrou dans le fraisage sous l’entretoise, rien ne devant dépasser. |
104 – Mettre en place le châssis, la vis collée dans l’entretoise le traversant par ce trou. |
105 – Poser l’écrou « à toucher », serrer très très peu car le dessous de châssis est en plastique mince. |
106 – Brancher les micro-connecteurs. Comme le châssis moteur est équipé à l’avant et à l’arrière de boîtiers d’attelages à élongation, il suffit d’y emboîter une tête d’attelage pour accrocher la loco devant un convoi. Elle a tracté cette rame de 7 voitures, sans patiner, à la même allure tranquille que lorsqu’elle circule haut-le-pied ! |
107 – Pose des vitrages aux fenêtres. Pour les latérales, coupons de plastique transparent découpés dans des emballages de gâteaux. Pour les hublots ovales frontaux, « Vitrex » Réf. P 603 AMF 87. |
108 – L’abri peut maintenant être mis en place et y être maintenu par les vis de 2, passées dans les trous du châssis et du tablier. |
109 – Pointage des trous à percer sur la paroi frontale de l’abri pour le passage des mains courantes, et des tringles de commande des vannes du dôme. Puis dépose de l’abri pour percer. |
110 – Après perçage des trous (Diam. 0,5), remise en place de l’abri. La devanture peut être collée au socle de l’abri, par une goutte de cyano liquide déposée contre les deux pièces jointives. |
Bien séparément d’une dernière opération sur la loco, importante mais facultative : la modification des embiellages, j’intercale volontairement l’épisode de construction du tender. |
1 - Très important : il faut absolument se munir d’une telle équerre pour les travaux décrits dans cette partie. |
2 - Scier ou tronçonner la caisse de tender 18 C Jouef à ces deux endroits. Il faut supprimer 22 mm. |
3 - Après les avoir ajustés bien perpendiculaires, rabouter les deux morceaux à la colle cyanoacrylate. |
4 - Renforcer par l’ajout de plaques métalliques collées à l’intérieur des deux parois latérales. Dimensions d’une plaque L = 45 mm et l = 14 mm . |
5 - Une fois la colle durcie, éliminer la partie « faux châssis » en bas. |
6 - Bien aplanir le dessous de la caisse. |
7 - En s’inspirant des photos et du diagramme, découper la bordure supérieure à l’avant comme ceci . |
8 et 9 – Couper la pièce du dessus de caisse à l’arrière, pour l’ajuster à la nouvelle longueur. |
10 et 11 – Ajouter un coffre à l’arrière de la caisse. J’ai découpé celui d’une caisse de tender 30 A Jouef, retrouvée dans mon fourbi. J’ai dû la tronçonner (en son milieu) pour raccourcir sa largeur. |
12 – Renforcement du dessus par une plaque métallique, pour pouvoir découper le chargement de charbon, les plaques entourant les trappes de remplissage n’ayant pas lieu d’être sur ce tender. |
13 – Pour confectionner deux longerons similaires (selon le plan joint), souder deux bandes (laiton ou maillechort) de longueur 62 mm et largeur 11. |
14 – Une fois les longerons prêts, il n’y a qu’à les séparer. |
15 – Les roues sont montées sur un essieu lisse de diamètre 2 mm et longueur 22. L’écartement est réglé à 14,50 entre les faces internes des roues, ce qui laisse dépasser l’essieu d’environ 1 mm à l’extérieur. |
16 – La largeur du châssis sera de 21 mm, ce qui permettra d’engager l’extrémité des essieux dans les trous des longerons sans avoir à trop les écarter. |
17 – Préparer les traverses avant et arrière. Sur cette dernière, percer les trous pour les tampons, attelage factice, conduites de freins et de vapeur. |
18 – Préparer une plaque métallique rectangulaire largeur 21 mm - longueur 62, sur laquelle seront soudés les longerons et les traverses. Pour obtenir un bon parallélisme dans les deux sens, passer des tiges d’acier de 2 mm dans les trous des longerons. |
19 – Monter les essieux pour essais de roulement. Ensuite, souder des marchepieds à l’avant (ceux à deux marches de la Réf. march 05 M.T.), les tampons T 19 et un coupon de tôle striée (M.T. Réf. div 57) horizontalement à l’arrière, sur la partie non-recouverte par la caisse. A l’avant, une pièce semblable sera posée, mais pliée auparavant à 90° pour pouvoir la positionner et la souder à bonne hauteur : elle devra se trouver légèrement en-dessous de la plate-forme articulée de la loco (voir l’étape 47). Pour cela, présenter le châssis derrière la loco, tous deux sur roues et sur rails. |
20 et 21 - La loco Fleischmann d’origine étant équipée de boîtiers d’attelages à élongation à l’avant et à l’arrière, j’ai voulu étendre cet avantage au tender. Cela est possible, il y a juste la place pour poser cet ensemble d’origine Roco à l’arrière, et cet autre à l’avant, dont la hauteur du boîtier correspond exactement à la hauteur du Fleischmann de la loco . |
22 - La caisse peut maintenant être collée sur le châssis. On peut aussi les assembler par vis et écrous, mais c’est inutile car on accède directement à son intérieur en soulevant la pièce du dessus, simplement emboîtée comme à l’origine. |
23 et 24 – Premiers essais de roulement du tender accroché à la loco. J’ai choisi des attelages « harpons » Roco. La plate-forme articulée recouvre bien celle du tender, ça ne coince pas dans les courbes, parfait ça baigne !. |
25 et 26 – Pose de sabots de freins. Sur ces tenders, il n’y en avait qu’au centre. J’ai utilisé des pièces M.T. Réf. C 11, soudées sur des fils de maillechort suspendus à la plaque horizontale du châssis. Les deux trous centraux de chaque côté serviront à l’étape suivante, pour faire passer les fils des palpeurs de courant. |
27 à 29 – Selon ma méthode habituelle, j’utilise du fil de bronze au phosphore (Diam . 0,3) passé dans de l’isolant de fil téléphone. Une fois la cyano prise, l’extrémité des fils sont formés pour toucher au-dessus le bandage des roues. |
30 – Un lest (30 à 40 grammes) est collé dans la caisse pour assurer une bonne tenue de voie et un bon captage de courant. |
31 – Pose de boîtes d’essieux moulées (collage). |
32 et 33 – Représentation de l’axe d’articulation de la timonerie de frein, dont l’extrémité est visible avec une collerette autour (j’ai utilisé des pièces issues de la plaque M.T. Réf. div 70). |
34 à 36 – La bordure du haut de la caisse ayant été découpée pour lui donner la forme adéquate, un fil de maillechort (Diam. 0,4) est formé et collé tout autour pour redonner l’arrondi de la bordure. |
37 – Une petite plaque (largeur 4 mm, hauteur 6) est collée sur les côtés du coffre à l’arrière, pour représenter une porte non-percée de trous d’aération comme au PLM. |
38 – A l’avant, pose de mains-montoirs. |
39 – Pose d’une manivelle de frein à main en biais (M.T. Réf. div 78) et d’un volume de chargement de charbon (polystirène dense). |
40 – Le tender vu de dessous avant peinture. |
41 et 42 – Le tender est peint, il restera à relier les fils venant de la loco avec les ½ micro-connecteurs restants, et poser les inscriptions en décalcomanies. |
Cette opération est délicate, reconnaissons-le. Mais elle est faisable. Je suis parti sur une pièce existante : la double-glissière en fonderie de mon ancien kit de 141 C « Mikado Etat », semblable à celle de la 130 P.O. Sur cette pièce de fonderie, la partie « support » étant prévue pour une autre loco ne correspond pas à la 130, je l’ai donc supprimée et n’ai conservé que les glissières elles-mêmes, et ai refait la partie support avec du fil Diam. 0,7 soudé aux glissières et au support de coulisses. On peut faire les glissières avec des chutes de photo-gravure ; celles de ma pièce de fonderie ont l’avantage d’avoir la forme particulière (la même que sur la Mikado Etat) et la nervure en creux. La difficulté principale pour cette transformation est de trouver quelle forme donner à ces support, le cheminement qu’il doit avoir pour ne pas gêner le mouvement des bielles motrices et des coulisses. Je l’ai expérimenté, et pour faciliter le travail à ceux qui s’y colleront, je joins le dessin coté. |
111 – Les glissières en fonderie MECANIC TRAINS de la Mikado Etat. |
112 – La crosse de piston de 141 TA Jouef à utiliser. |
113 – La partie support est éliminée. |
114 – La partie « glissière » d’origine est éliminée. |
115 – Mise en forme et soudure des supports de glissières en fil laiton ou maillechort dressé de 0,7 selon le dessin. |
116 – L’extrémité des supports est soudée sous le support des coulisses. |
117 – Peinture en noir mat des nouvelles glissières et supports, ainsi que des bielles d’accouplement des roues. |
118 – Le rivet d’articulation des bielles motrices sur leur crosse est limé pour récupérer les bielles motrices, qui sont réunies à leur nouvelle crosse par un rivet approprié. |
119 – Pour accrocher les petites bielles de pendule aux nouvelles crosses, former ainsi deux sections de fil Diam. 0,5. |
120 – Passer le fil dans une chape de la petite bielle. |
121 – Saisir les deux brins dans les becs d’une petite pince et plier à 90°. |
122 – Sur la crosse, juste au-dessous du rivet d’articulation de la bielle motrice, percer deux trous Diam. 0,5 à 2,5 mm d’intervalle. |
123 – Enfoncer les deux brins de « l’agrafe » dans la crosse. Coller avec une minuscule goutte de cyano liquide. |
124 – Remonter l’embiellage d’un côté, essayer. Après mise au point, monter et essayer l’autre côté. Une fois obtenu le bon fonctionnement sans point dur, faire les retouches de peinture noire. |
Le bon fonctionnement du châssis étant vérifié, il est prêt pour son assemblage définitif au tablier et au corps cylindrique. Eric Seibel – Janvier 2018 [N.D.L.R "ce fut un grand plaisir de publier ces pages"] |
125 – Après avoir vérifié et obtenu le bon fonctionnement des embiellages modifiés, il reste à peindre en noir mat les ensembles bielle motrice/crosse . |
126 – Coller puis peindre les grosses tubulures, faites avec du fil électrique rigide de 1,5 carré (et NON PAS 2,5 comme indiqué à l’étape 14). |
127 – Percer une lumière verticale sur la face frontale de l’abri côté gauche, pour le passage de la barre de marche. |
128 – Sur le côté gauche, poser la tuyauterie de sablière, la barre de marche, la tuyauterie reliant les deux réservoirs principaux, un réservoir plus petit sous le tablier et une petite poignée sur le dôme de sablière. |
129 – Sur le côté droit, poser la pompe à air avec sa tuyauterie venant de la vanne du dôme, et une petite poignée sur le dôme de sablière. |
130 – Toujours sur le côté droit mais après assemblage du châssis puis de l’abri, poser la prise de l’indicateur-enregistreur de vitesse (M.T. Réf. TA 08), et le sifflet (M.T. Réf. sif 01). Accrocher une biellette de relevage de marche (entr’axe 10 mm) au levier (avec un rivet de 1 mm M.T. Réf. riv 01). |
131 – Côté gauche, accrocher une biellette semblable au levier. |
132 – Pose des décalcomanies, du charbon, des briquettes M.T. ... |
133 – Trouvant l’espace trop grand entre la loco et le tender, et malcommode l’utilisation des têtes d’attelage (ils se décrochaient, les fils électriques de jonction s’empêtraient dedans…) je l’ai réduit en adaptant ce système de boucle et crochet. |
134 – Compte-tenu de ce rapprochement, pour éviter que ça coince dans les courbes, j’ai aussi réduit la plate-forme articulée sur ses côtés en lui donnant cette forme. |
|
|
AUTRE LIVRE CONSULTÉ : |
« Un siècle de matériel et traction sur le réseau d’Orléans » de L.M. Vilain (éd. Vincent, Fréal et Cie), pages 224-225. |
Si vous souhaitez obtenir les fichiers au format pdf du plan de confection du tablier, du plan de l'entretoise, du plan du socle, du plan du bouclier, du plan du support de glissières doubles et du plan pour le tender pour avoir plus de détails, laisser un message avec votre adresse mel à l'administrateur du site. |
|
|